lundi 15 janvier 2007

Ces jours-là



En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.
Nelson Mandela



Il y a des jours comme ça. A marquer d'une pierre blanche. Ou plutôt à graver dans la pierre... pour qu'on s'en souvienne le plus longtemps possible.
Des jours qui commencent par un matin ordinaire, qui ressemble au matin d'avant. Le réveil a sonné à la même heure, le café a le même goût. Bref, le décor est le même.
Sauf que...
Sauf que ce matin là devient vite différent. Un interrupteur secret a allumé une lumière différente. La lumière de ces jours-là.
On voit le ciel avec un autre oeil et on entend chanter les oiseaux alors que ça fait des lustres qu'on n'a plus fait attention au chant des oiseaux.
Et alors, tout devient possible !

Ces jours-là, on ne marche pas. On vole.
On ne parle pas. On chante.
On se régale en permanence. De tout. De rien. Mais surtout de tout...
On s'aime et on aime tout le monde.

C'est sûrement ces jours-là que sont nées les plus grandes inventions, les plus belles chansons et... qu'on a pris nos plus grandes décisions.

Aujourd'hui a été un jour ordinaire, avec un reflet lumineux qui aurait bien voulu...

3 Comments:

Blogger La notice said...

Je suis là, très tard chez vous par hasard, j'ai terminé il y a quelques minutes à peine le texte qui sera sur mon blog aujourd'hui, je vous l'offre pour que demain matin, il fasse plein soleil. Curieux parfois ce regard partagé...

Il glisse sur les champs une belle clarté Les bruns et les roux des terres labourées, les quelques carrés d’amendements verts, se partagent le terrain. Malgré l’annonce d’un rafraîchissement de la température, l’air est doux. Les jours s’allongent. On sent se contenir, dans le petit sous-bois, un timide trafic d’oiseaux qui se croisent et se saluent. A même le sol, sans se presser. Quelques branches de l’immense thuyas sont secouées par une pie énervée. Tout le monde s’inquiète de cette présence intempestive du printemps. Quand je sais ne plus rien avoir à dire, je me mets à parler du temps. Pas de celui qui passe, ce serait bien douloureux, mais de celui qu’il fait. Il y a dans ce moulin à paroles qui disperse sa musique paisible, une contrition douce, répétée comme un chapelet quotidien. Aux matines, il fera bon. Aux vêpres, il a fait doux. Je suis un fervent pratiquant de cette religion des choses qui bougent toujours en donnant l’illusion qu’elles dorment.

16/1/07 00:59  
Anonymous Anonyme said...

Au fond, tout est magie ! Juste ouvrir son coeur et accueillir la vie avec nos yeux émerveillés d'enfant :)
Merci pour ce partage, Rosalie.
Un sourire lumineux s'envole vers toi !

16/1/07 05:20  
Blogger FD-Labaroline said...

Let there be light... il suffit d'un rien, de quelque chose d'imperceptible... une magie invisible qui se serait déposée sur toi. Rayonne donc encore et encore !

16/1/07 08:52  

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